A propos
Le seul objectif qui vaille est de permettre à l'élève de se confronter à un inconnu si vaste.
Alors ne soyons pas dogmatique...
Si la construction des compétences mathématiques ne reposent pas sur une base de confiance en soi, elle entraine l’élève dans des réflexes qui démultiplient ce manque de confiance: chercher à faire juste au lieu de comprendre, se doter de règles « raccourcis » qui sécurisent mais fausses…
La confiance se construit, pas à pas, en sachant ce que l’on fait:
- en enlevant ce qui peut paraitre magique.
- En se confrontant à l’erreur et en la corrigeant. Là est l’apprentissage. Pas dans la réussite.
Nombreux sont ceux qui sont tombés dans le piège de résumer les maths à la seule technique: c’est oublier que l’objet des maths est de résoudre des situations.
La seule technique ne permettra jamais d’agir lorsqu’on est confronté à des situations inconnues.
A l’inverse, nombreux sont ceux qui ont méprisé la technique au profit du sens. Mais c’est oublier que les actions que l’on mettra en œuvre dépendent de la technique que l’on possède.
C’est l’équilibre qui est important.
Une fois que l’on a exécuté une action. On peut s’arrêter là. Ceux qui sont bons en mathématiques ne le font jamais.
Ils contrôlent… c’est ce qu’on appelle une compétence « méta ».
Une fois la situation comprise certains se lancent avec les nombres repérés. Les bons ne le font jamais! Ils identifient le domaine (proportionnalité par exemple), la catégorie (recherche du coefficient)… c’est une compétence « méta ».
Ce sont ces compétences « méta » qui sont déterminantes dans la réussite à long terme.
Il faut considérer les mathématiques comme … un langage comme un autre.
Un langage a sa finalité: émouvoir en arts visuels pour « .. », en apprendre un peu plus sur notre humanité en littérature…
Les maths ont pour objectif de prédire pour pouvoir prendre une décision ou établir une propriété comme vraie ou fausse.
Chaque langage a ses objets langagiers propres pour traduire le réel. On a tendance à l’oublier pour les mathématiques. La soustraction, par exemple, est la traduction mathématique de la comparaison que l’on a dans tous les langages.
Une des clés de la réussite est de resituer les maths comme un langage avec ses objectifs et ses objets.